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DJ, un métier souvent méconnu et très pointu...
D’où vient le terme DJ ou Dee Jay ? Aux sources de l’activité...
On se méprend très souvent lorsque l’on évoque le concept de DJ, dans la mesure où , à l’origine, contrairement à ce que nous pensons, cette activité avait à l’origine, pas grand-chose à voir avec ce qu’elle est devenue avec le temps…
La préhistoire de l’activité remonte à un certain Ray Newby, un californien qui est passé à la postérité à titre de tout 1er DJ de l’histoire (bien avant l’invention du terme consacré, comme nous le verrons plus tard), puisque dès 1906, il se mit à diffuser de la musique en ondes courtes, depuis un petit émetteur placé dans sa chambre…
Par la suite, c’est Jack L. Cooper, un animateur radio de Chicago, qui reprit le flambeau autour des années 1920-1925, en diffusant des disques depuis son propre gramophone, dans son émission de radio et à l’antenne. L’idée fait alors son chemin, avec un public qui répond très favorablement, et 10 ans plus tard, c’est Al Jarvis qui reprend l’idée pour son compte, en donnant l’illusion aux auditeurs qu’il est dans la salle de bal ou de concert, alors qu’en fait, il est en studio et qu’il diffuse des vinyles, tout simplement…
De fil en aiguille, le concept d’une voix qui annonce les grands titres des infos (ainsi que des annonces commerciales…) en les entrecoupant de musique fait son chemin. Très bientôt le succès amène un certain Walter Winchell, qui est analyste politique, journaliste influent et chroniqueur dans un radio de New York, filiale de CBS, à inventer le terme « Disc Jockey », pour définir cette activité nouvelle et furieusement tendance…qu’un certain Block semble porter au pinacle...
Pour l’anecdote, le terme « Jockey », en anglais, signifie littéralement celui ou celle qui est « habile » (on utilise à l’époque ce terme pour les opérateur machine de talent par exemple…). En l’occurrence, l’habileté, la maestria dont il est question est relative à la personne assise derrière son pupitre et son micro, et qui coordonne et gère l’ensemble de la technique radio nécessaire à la réalisation de l’émission…
On comprend bien qu’alors, le métier n’en était qu’à ses tout premiers soubresauts, à ses balbutiements, notamment dans la mesure où, à l’époque, il n’était pas encore question de venir mixer sur la musique, ni même d’accompagner la fin d’un titre en « Fade » afin de faire une transition plus douce et plus naturelle avec le titre suivant…
D’aucun pensent que le terme Disc Jockey désigne plus ou moins la technique de mix (comme le scratch etc.), mais c’est absolument galvaudé comme idée, car dans l’absolu, au moment où le concept même de Disc Jockey prenait naissance, il n’était absolument pas encore question ni de mixer, ni de scratcher !
Tout n’est ensuite qu’une affaire de temps, d’époque et de mode, pour que Disc Jockey se voit décliné en un acronyme qui fait loi depuis lors, à savoir « DJ ». Deux simples lettres, faciles à prononcer, qui dans les années 50 vont muer en mots nouveaux, qui seront Dee et Jay !
Pour l’anecdote, il faut savoir que depuis le 16 octobre 2011 et la fameuse loi Toubon, ce terme n’est plus censé être utilisé en France selon le Journal Officiel, toutefois, il faut bien reconnaître que son remplaçant a des accents un brin trop franchouillards pour parvenir à s’imposer… Jugez par vous-même : Platiniste...
Quel est son rôle, et qu’est-ce qui fait un bon DJ ?
Le DJ est une sorte d’animateur musicale et sonore (car il peut utiliser sa voix et toutes sortes de sources sonores…) qui travaille sur des machines, et le plus souvent des platines. Il est là pour proposer de la musique, qu’il choisit lui-même (ou qu’il a composé en partie…) et son programme se veut être tout à fait adapté au type de soirée, au public et au lieu. D’une manière générale, le DJ utilise des platines (CD, vinyle, MP3) ainsi qu'une table de mixage et même un ordinateur, car un bon DJ maîtrise aussi certains langages informatiques (MAO, musique assistée par ordinateur).
Mais avant même de parler de technique et de maestria vis-à-vis des machines, il faut bien entendu que le DJ connaisse très bien un ou plusieurs styles de musique (cela peut aller du rock'n'roll à la musique techno, en passant par le reggae, le rap, la funk, et même la musique classique ou le blues, le jazz, etc.).
Plusieurs facteurs sont essentiels dans la réussite de tel ou tel DJ. Il va de soi que c’est une activité qui nécessite une forte capacité de créativité, mais ce n’est pas tout… Un DJ doit avoir une personnalité bien à lui, beaucoup du charisme (c’est-à-dire un talent naturel pour capter l’attention d’un public et lui donner la sensation de vivre un instant musical et ludique exceptionnel), le sens du spectacle et le feu sacré de la musique profondément enfoui en lui...
De façon assez régulière, en fonction de la soirée et de l’ambiance, le disc-jockey va ponctuer sa programmation avec des interventions qui ont pour but de dynamiser la foule, de l’électriser aussi… Pour certains tout se fera plus ou moins sur le pouce, c’est-à-dire qu’ils aiment laisser la place à l’improvisation, alors que pour d’autres, cette dernière sera feinte car absolument rien de tout ce qui sera fait et dit n’aura été laissé au hasard (le vrai talent du DJ st alors de ne pas le faire ressentir au public...). Le DJ est un artiste à part entière et il a aussi ce devoir d’occuper l’espace de remplir la scène, au même titre qu’un comédien ou qu’un danseur...
Un bon DJ est créatif et possède une véritable oreille musicale, il doit être capable d’harmoniser, de composer et de réaliser des arrangements musicaux sur des morceaux préexistants… Sauf cas un peu exceptionnel, un DJ travaille le plus souvent le soir, la nuit et le week-end. Ses horaires sont totalement décalés et les déplacements en tournées constituent la trame de sa vie professionnelle, ce qui n’est pas toujours très compatible avec une vie familiale tout ce qu’il y a de plus classique et traditionnelle.
Technicien et artiste, le DJ est tout simplement responsable des opérations tout le temps que va durer sa prestation, et ce même s’il est accompagné d’assistants dans les coulisses. En dépit de l’image hyper glamour que dégage le métier de DJ, surtout lorsque l’on voit des reportages à la TV, il faut bien savoir que dans ce milieu, les stars sont très rares, et la majeure partie des Djs de la planète sont des passionnés qui courent le cachet.
Quel profil et quelle formation sont nécessaires, pour quel salaire et pour quelle évolution ?
Afin de devenir DJ, il n’y a pas vraiment de filière ou de formation dédiée, dans la mesure où l’on réussit en se faisant un nom sur place, dans l’arène, c’est à dire sur le dancefloor !
Pour faire clair et court, il faut savoir qu’en dehors des formations musicales traditionnelles, il n’y a pour ainsi dire pas de diplôme pour devenir DJ.
Comme nous l’avons dit plus tôt, ce métier, qui se professionnalise depuis quelques décennies déjà, s’apprend sur le tas et nécessite au moins autant de pratique que de théorie, en plus d’une sensibilité au-dessus de la moyenne pour s’imprégner de l’ambiance te savoir ce que veut le public....
Pour être tout à fait complet, disons qu’il existe tout de même des formations à l'informatique musicale ou aux différentes techniques de sonorisation et de mixage, mais ce sont des cursus proposés par des écoles privées (comme DJ-Network, Zygomatik, Music Art School, Bakélite studio, DJ AcadéMix…), et cela représente donc un budget qui est loin d’être négligeable...
Il est important de bien faire la distinction avec l'Ecole des DJ's de l'UCPA qui délivre un certificat "d'animateur musical et scénique". Si vous avez 18 ans, que vous êtes détenteur ou détentrice d’un CAP et que vous possédez un bon niveau en techniques de MIC, rendez-vous sur le site suivant : www.ecole-des-dj.com
Notez qu’il existe aussi le bac techno TMD (Pour Techniques de la Musique et de la Danse) qui peut aussi vous amener une maîtrise technique qui pourra être utile.
Pour ce qui est du salaire, il faut savoir qu’un DJ n’est rien d’autre qu’un intermittent du spectacle, statutairement parlant, ce qui signifie donc qu’il sera rémunéré le plus souvent au cachet, ou bien en droits d’auteur. Aucune grille salariale n’existe, bien entendu, et les revenus de tel ou tel DJ seront tout simplement indexés sur sa notoriété, dont voici un ordre d’idée, qui n’est que purement indicatif :
- si vous êtes un DJ local et indépendant sans notoriété particulière, en principe la soirée (de mariage, d’anniversaire, de bal communal…) se facture entre 500 Euros et à 1200 Euros.
- toujours pour un DJ sans notoriété particulière, en club (de vacances ou autres…), la prestation se facture en général entre 250 Euros et 500 Euros.
- si vous êtes un DJ reconnu, alors il est difficile de vous donner une fourchette, car c’est à vous de négocier au mieux et de fixer un prix qui correspond à la plus-value que vous apporterez à la soirée ou à la manifestation (cela peut aller de 1000 Euros à plusieurs dizaines de milliers d’Euros…).
Pour ce qui est de l’évolution de carrière, soyons réalistes, une infime minorité de DJ vit de ses spectacles, de ses créations et de ses droits d’auteur… De même, rares sont celles et ceux qui parviennent à créer leur propre label, mais cela existe !... Pour tous les autres, il n’y a pas de secret, la clef réside en l’enchaînement de prestations afin de se construire à terme une petite réputation qui vous permettra de surnager dans cet écosystème qui est relativement dense.