Dans un petit village bourguignon, Constance et Alban ont réuni une cinquantaine de personnes pour se dire oui. Embrassade et autres sourires sont capturés sans que je ne sois trop présent. Les nuages agissent comme un diffuseur ce qui me facilite le travail. Avant de rentré, quelques photos plus formelles que je capture à la demande de la famille et des mariés.
La cérémonie commence. Je commence par prendre des photos depuis le fond de la salle, sans changer d’objectif. Petit à petit je me rapproche du maître de cérémonie en prenant des réactions du publics. Je finis par tenter de photographier au maximum tous les convives.
Lorsque les mariés se lèvent, je tourne l’appareil vers eux et varie les plans serrés et plus large (focale entre 70mm et le 200mm pour varier).
Après l’échange des consentements, je retourne au fond de la salle avant que les mariés ne se retournent vers leurs convives. Lorsqu’ils se retournent, je les photographie avec en amorce les téléphones et les applaudissements (dans le flou artistique des photos).
Les convives sortent et les photos « officielles » s’enchaînent : mariés + témoins, mariés et la famille, mariés et les frères et sœurs. Le soleil est alors haut dans le ciel et les yeux des convives sont assez fermés. Passé ce moment formel, nous nous dirigeons vers le lieu de réception, une grande bâtisse de campagne.
Je prends l’initiative de refaire ces photos officielles aux endroits plus ombragés en sollicitant discrètement les mariés et invitant les convives qui les entourent à un peu de mise en scène. La fin de la prestation se fait dans un registre plus documentaire avec une attention portée à chacun des invités un à un.