Tableau de bord
Messages
Index
Photographe Paris
Photographie de guerre

L’art pour représenter la violence

photo de guerreCela fait bien longtemps que l’homme représente les conflits humains dans ses arts visuels. Peu importe la culture et l’époque  la peinture a toujours représenté des guerres. Parfois en vantant son prestige, sa force et l’honneur de ses combattants, mais aussi en dénonçant son absurdité, sa violence et son horreur. On peut citer Guernica de Picasso ou encore le grand nombre de peinture de bataille. La sculpture, le dessin, le théâtre, il n’existe aucun art qui n’est jamais approché la guerre pour en donner sa vision. Aujourd’hui encore elle a une place de choix au cinéma ou dans les jeux vidéo.

 

En prenant peu à peu le rôle de la peinture, la photographie a évidemment hérité de la guerre. La rapidité du mécanisme et la pureté supposée des clichés censés représenter la réalité sans failles permettent à la photographie de guerre de se développer rapidement.

 

L’histoire de la photographie de guerre

L’historique de la photographie de guerre remonte très tôt. Sa première utilisation a lieu à l’occasion de la guerre de Crimée (1853-1856), alors que cette technologie venait d’avoir 16 ans. Ces clichés permettent de refléter ce qu’est la guerre dans son intégralité et non seulement quelques épisodes épiques romancés. On voit donc des moments d’attentes, de longues marches, des blessés se faisant soigner, etc. De plus les contraintes techniques de l’époque empêchaient les photographes de prendre des clichés du front par exemple. Après ça la photographie a accompagné la plupart des conflits.

Les gouvernements y ont vite vu une manière de faire passer leur propre message. Grâce à quelques consignes les clichés permettaient de rendre le rendu souhaité. On voit donc une mise en scène de la photographie afin de pousser les jeunes à s’engager.

Cependant la propagande ne concerne qu’une partie des photographies de guerre. Les clichés ont peu à peu montrés la violence des conflits avec des images dures. Les blessés, les cadavres, la destruction, tout ça été reporté aux civils grâce aux photographes. La plupart des photographes couvrant les guerres suivaient un régiment et prenait ses clichés au fil de l’avancée des troupes.

Certains clichés ont obtenus une grande valeur symbolique grâce au sens artistique du photographe et à ce qu’elles représentent. On peut penser à Raising the Flag on Iwo Jima de Joe Rosenthal qui est devenu un des symboles de l’armée américaine. Ce cliché montre l’espoir, le courage et a ténacité des soldats qui ont combattu durement pour enfin élever le symbole de leur nation. Mais il y a aussi des photographies comme celle de Nick Ut représentant une jeune fille nue brulée au napalm qui rappelle l’affreuseté des conflits armés.

Certains photographes regrettent d’ailleurs certaines images qui ont pesées énormément sur l’opinion publique, tel Eddie Adams et son cliché Saigon Execution. En effet une photographies étant souvent données sans contexte son interprétation peut facilement trompeuse.

Les photographies de guerre font aujourd’hui l’objet d’expositions et sont étudiés au même titre que les autres types de photographies. Ils sont eux-aussi reconnus pour leur talent et leur courage.

 

Il est cependant intéressant de noté l’apparition des reporters de guerre amateurs, envoyant des images du front par le biais de leur téléphone portable et des réseaux sociaux, évitant ainsi la censure.

De

CONSEIL STAROFSERVICE : Rejoignez-nous sur StarOfService, et trouvez les services dont vous avez besoin : DJ à Paris, photographe à Lyon, serrurier à Lyon.