Le siècle du point de vue ?

Le vingt-et-unième siècle ne fait que commencer. Cependant les avancées technologiques se font de plus en plus rapides, même si une meilleure technique ne veut pas forcément dire un meilleur cliché. Néanmoins ces progrès permettent d’aborder de nouveaux points de vus et d’avoir une vision différente du point de vue humain pour la première fois. On peut donc voir la naissance et le développement de plusieurs nouveaux genres de photographie nécessitants un matériel récent, photographique ou non. Photographie aérienne, sous-marine, et en 3 dimensions. Même si des prémices de tout cela existaient auparavant ces types sont devenus de nouvelles formes de format permettant d’avoir une nouvelle vision du monde qui nous entoure.

La liste qui suit est loin d’être complète et le sera de moins en moins chaque année, mais voici quelques noms qui ont déjà marqué le 21è siècle.

Yann Arthus-Bertrand

Après avoir commencé par être photographe animalier, ce célèbre écologiste s’est vite spécialisé dans le paysage. Très proche de la nature il a transmis sa passion à des milliers de personnes à travers ses clichés. Yann Arthus-Bertrand est connu pour ses photographies représentants La Terre vu du ciel prisent en général à partir de sa montgolfière. Il est un des deux photographes représentant le huitième art à l’Académie des Beaux-Arts. Son principal but est de sensibiliser l’Homme par l’image. Il montre des nouvelles facettes de la planète impossible à voir depuis une vue humaine en prenant de la hauteur. Île en forme de cœur, champs multicolores ou ville vu avec altitude, ses clichés ont fait le tour du monde à travers des expositions, des livres ou des calendriers. Yann Arthus-Bertrand a également commencé à travailler dans la vidéo, avec des films incitant à préserver l’environnement.

Nan Goldin

L’américaine Nancy Goldin fait de la photographie contemporaine. Elle se sert de ses clichés pour présenter ses angoisses et ses peurs. Sa démarche est autant voire plus autobiographique qu’artistique. On suit la photographe au fil de ses rencontres et de son périple dans un monde méconnu et négligé. On y croise des drag-queens, de la drogue et du sexe.

Ces expositions sont uniques car elles ne sont pas que photographique. Les clichés sont accompagnés de musique afin de parfaire l’ambiance. De plus The ballad of sex dependency, un de ses travail majeur, est présenté sous la forme d’un diaporama en deux parties, et non simplement d’œuvres accrocher aux murs. Ses travaux sont donc un tout formant une véritable expérience, et entraînant dans un univers caché mais bien présent.